Il est incontestable que le français parlé de nos jours n’est plus le même qu’il y a cinquante ans, au début du siècle, et diffère beaucoup de la langue parlée en France il y a cent ans, bien que la communauté linguistique ne s’en aperçoive pas : «D’une génération à l’autre, dit M. Cohen , les hommes ont le sentiment qu’ils continuent à parler la même langue, dont ils se servent entre eux dans le groupe où ils vivent... »